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N° 9 du 1er au 15 juin 2023

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Bon ! A Minerve nous étions onze, pour un chaud mardi, ce n’est pas mal et à Murviel-Lès-Béziers quinze, pour un chaud vendredi, même très chaud, c’était acceptable. Alors, je n’en parle plus jusqu’à nouvel ordre, mais je continuerai, comme promis, à veiller à  ce qu’il soit programmé des bonnes randos, de celles qui nous apportent une saine fatigue pour améliorer ou au moins maintenir notre forme physique.

En attendant, un bon repas festif et chapeauté de fin de saison nous attend. Deux mois de trêve et nous repartirons de plus belle dès le mardi 5 septembre.

Avant de passer aux descriptions de nos activités, je dois vous dire que je suis touché par vos remarques concernant la « Gazette ». Plusieurs d’entre vous, des adhérents(tes), et autres abonnés m’ont dit plein de gentillesses et cela fait du bien. J’en déduis, que ce bimensuel vous plaît, alors je le continuerai. Par contre, toujours rien sur le livre d’or ou ailleurs, dommage, j’aimerais bien pouvoir vous lire moi aussi. Lâchez-vous, en prose ou en vers comme Denis qui a fait sans hésiter ce bel alexandrin :

« En voyant si peu de nuages, je sais qu’il n’y aura pas d’orage »

Il aurait pu rajouter :

« C’est la parole du sage interprétant les présages

Car il serait bien dommage que soient gâchées les images

De Monique dans les herbages de nos grandioses alpages … ».

Evidemment, c’est n’importe quoi mais il faut bien rire un peu.

De plus, le ridicule de ces quelques strophes est gravement accentué quand je pense à Malesherbes qui, conduit à la guillotine, sortant de prison pour monter dans la sinistre charrette, son pied heurte une pierre et lui fait faire un faux pas. « Voilà, dit-il en souriant tristement, un mauvais présage… ».

Vendredi 2 : MURVIEL “les Pigeonniers” avec Denis image-20230613073039-1.png

Pkg Camping-cars Dénivelé 160m Distance 10kms Facile. 11 participants.

"Plusieurs pigeonniers-tours, l'une des originalités de la commune de Murviel-Lès-Béziers, jalonnent ce parcours. Il passe non loin du hameau de Veyran où se dresse la petite église romane de Saint-Sever et traverse un paysage vallonné, dominé par la culture de la vigne"

En fait, des pigeonniers-tours, je n’en ai vu qu’un, magnifiquement restauré. Nous ne pouvons pas y entrer mais il nous offre un beau décor pour la photo de groupe.

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La chaleur est éprouvante, autour de moi, je perçois quelques plaintes. Denis, en guide responsable, décide d’écourter la rando en évitant le hameau de Veyran. Dommage, l’église de Saint –Sever est si intéressante. Mais faut bien dire qu’il y a en plus un ciel lourd qui nous fait craindre l’orage. C’est ce qui a valu à Denis la magnifique phrase citée plus haut. Bon, ni pluie ni orage, mais encore quelques kilomètres sous la moite chaleur, une dernière montée. Une marcheuse (qui commence à être connue) épuisée s’assoit sur une accueillante grosse pierre pour se reposer quelques minutes et repart, une autre (bien connue depuis longtemps)  demande à en faire autant, mais nous sommes à cent mètres de l’arrivée, elle reçoit un refus catégorique et nous retrouvons les voitures.

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Le retour se fait en ordre dispersé. Seulement deux autos s’arrêtent au Super U du coin où nous connaissons le point de rafraichissement.

Merci Denis pour la rando et la poésie.   

Mardi 06 : GIGEAN “St Félix en Gardiole” avec Jean-Luc image-20230613075129-2.png

 Pkg Abbaye St Félix. Dénivelé 380m Distance 14,5 kms Moyen.

Nous sommes vingt, je n’en reviens pas, mes incitations à la dépense physique porteraient-elles leurs fruits ? A 8 heures, cinq voitures se jettent sur les routes pour se rendre à l’Abbaye St Félix de Monceau près de Gigean. La première auto a un bon quart d’heure d’avance sur les quatre autres parce qu’elle a pris l’autoroute A9. Malin !

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Depuis le parc on peut admirer les ruines de cette Magnifique Abbaye datant du 11ème siècle. C’est un petit trésor historique dressé sur un promontoire dominant la plaine de Gigean au cœur d’un écrin de verdure aux senteurs de pins, lavande, thym et romarin. Dans le parc attenant des tables avec bancs invitent au pique-nique.  

La rando proposée est longue mais pas trop difficile, elle serpente à travers la garrigue languedocienne en offrant des points de vue exceptionnels sur le Bassin de Thau et le littoral depuis Villeneuve de Maguelone jusqu’à Sète en passant par Vic la Gardiole et Frontignan.

Jean-Luc donne le départ et nous partons. Une petite montée sur un grand chemin, en bas, vers le Nord on peut voir Gigean. Une belle et assez longue descente dans un sentier et nous remontons sur le plateau, la vue s’ouvre vers le Sud et la Mer. A la pause, grosse déception, Jean-Luc n’a pas eu de chouquettes, la gent féminine (*) est au bord des larmes. Heureusement l’une d’entre elles nous offre des speculums, pardon, des spéculoos !

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A 11h30 nous voici au lieu appelé « Puits de pétrole » pourquoi ? Nous n’en savons rien, mais il y a là un charmant bosquet parsemé de petites roches et Jean-Luc nous fait la surprise d’annoncer que nous allons y déjeuner. C’est un peu tôt mais nous avons le temps. Par la suite nous constaterons qu’il a eu raison car nous n’avons plus vu un si bel endroit ombragé sur le reste du chemin. Une heure et demie de pause, les fans de la sieste en profitent et nous repartons, descente dans un grand vallon par un petit sentier et remontée par une large piste. Malheureusement l’un de nos anciens, pas encore bien remis de ses récents problèmes de santé, est victime d’une grande fatigue, Jean-Luc, héroïque, prend son sac et fonce tel un bolide jusqu’à l’arrivée. Denis et Jean-Paul restent en serre file avec notre ami. La troupe s’égaye sur le chemin, des petits groupes se forment sur un bon kilomètre. L’itinéraire est bien fléché et c’est sans encombre que nous nous retrouvons tous à l’arrivée.

Nous décidons de revenir à Valras en passant par Mèze et trouvons une belle terrasse pour calmer notre émotion avant de rentrer au bercail.

Merci Jean-Luc, même sans chouquettes, tu as été parfait !...

(*) Jean de La Fontaine écrivait : « La gent trotte menue » c’est pas mal non plus…

 

Vendredi 09 : AGDE “ Les Verdisses ” et visite du Bunker 636 avec Marc image-20230613075624-3.png Dénivelé 50 m 9 kms Facile.

Nous sommes 17 et pour la visite du Bunker nous serons 3 de plus car cette réjouissance a été organisée par Sonia avec Eliette et Alain Bories.

Pour aller au départ, au Parking du « Pont des œillets », joli nom ! Marc nous fait passer par le chemin des écoliers (Portiragnes, Vias). Certainement pour nous montrer ce qu’il fait parfois à bicyclette. La troupe est rapidement prête à partir, alors je me fais un peu attendre pour chausser chaussettes et souliers. Ce qui laisse le temps à Monique de tenter une photo de papillon.

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Voilà un endroit étonnant car on passe souvent sur la voie rapide sans se douter que juste à côté, en contrebas,  il y a des chemins qui longent le canal du midi, une branche de celui-ci qui va se jeter dans la mer (une roubine), des bois des près non cultivés se sont « Les Verdisses », un site naturel de 600 hectares. Véritable poumon vert, elles sont riches en espèces naturelles et végétales. Ainsi, la Cistude d'Europe, petite tortue d’eau douce, ou encore le Guêpier d'Europe, petit oiseau aux couleurs remarquables, y vivent depuis toujours. Ils côtoient quelques maraîchers et viticulteurs, un manadier et un berger, qui exploitent leurs parcelles. Cette plaine humide abrite également un système hydraulique exceptionnel, dû à la présence de nombreuses roubines et puits artésiens.

Nous marchons d’abord le long du canal du Midi, ici il ne souffre pas de la disparition des platanes car il est entouré d’une végétation luxuriante. Peu après nous obliquons à droite et longeons « Les Verdisses ». En tournant autour de ce site inattendu nous arrivons au bord du fleuve Hérault. Nous allons le suivre vers son embouchure et arriver à La Tamarissière. En chemin, nous avons le plaisir de voir rentrer des chalutiers suivis par des nuages virevoltants de mouettes avides de nourriture.

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Arrivés à la plage, nous repartons vers l’Ouest, il n’y a rien de nouveau ? En fait il y a des bunkers, construits par les allemands pour contrer le débarquement des alliés en 1944. Si vous voulez des détails, demandez-moi lorsque nous serons sur les chemins, je pourrai vous en parler puisque j’y étais !!! Bon, il y en a un qui se visite, ce que nous faisons comme prévu. C’est intéressant et inattendu, si vous passez par là, demandez à le voir.

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Nous reprenons la marche à coté de la Mer jusqu’à la roubine qui nous ramène aux véhicules.

Merci Marc pour cette rando atypique et Sonia pour la visite…

 

 

Mardi13 : LE SOULIE “ les Planques ” avec Jean-Louis

Pkg au Moulinet dénivelé 350 m distance 17 kms moyen.

Annulé pour cause d’orages annoncés. Dernier raté de la saison. On ne peut pas gagner à tous les coups.

Mots d’auteurs 

Entendu sur France Bleue Hérault.

Claude Nougaro entre sur scène en boitant et dit : « Si j’arrive en Claude-iquant, c’est parce qu’encore une fois je me suis cassé la Nougaro-tule ! » 

Brassens à chanté  un texte a savourer…

La traîtresse

"J'en appelle à la mort Je l'attends sans frayeur Je n'tiens plus à la vie Je cherche un fossoyeur  Qu'aurait une tombe à vendre
À n'importe quel prix J'ai surpris ma maîtresse Au bras de son mari Ma maîtresse La traîtresse

J'croyais tenir l'amour Au bout de mon harpon Mon p'tit drapeau flottait Au cœur d'madame Dupont Mais tout est consommé
Hier soir, au coin d'un bois J'ai surpris ma maîtresse Avec son mari, pouah! Ma maîtresse La traîtresse

Trouverais-je les noms Trouverais-je les mots Pour noter d'infamie Cet enfant de chameau? Qu'a choisi son époux
Pour tromper son amant Qu'a conduit l'adultère À son point culminant? Ma maîtresse La traîtresse

Où donc avais-j'les yeux? Quoi donc avais-je dedans?  Pour pas m'être aperçu Depuis un certain temps Que, quand elle m'embrassait
Elle semblait moins goulue Et faisait des enfants Qui n'me ressemblaient plus Ma maîtresse La traîtresse

Et pour bien m'enfoncer La corne dans le cœur Par un raffinement  Satanique, moqueur La perfide, à voix haute
A dit à mon endroit "Le plus cornard des deux N'est point celui qu'on croit"  Ma maîtresse La traîtresse

J'ai surpris les Dupont Ce couple de marauds En train d'recommencer Leur hymen à zéro J'ai surpris ma maîtresse
Équivoque, ambiguë  En train d'intervertir L'ordre de ses cocus  Ma maîtresse La traîtresse"

 

Ainsi s’achève le numéro 9 de LA GAZETTE DE L’ASLV, en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis : " à bientôt sur les chemins, sur les pages des prochaines GAZETTES

et à mardi prochain pour ceux qui viennent au repas de fin de saison "

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NOTA : D'autres photos correspondant à ces évènements ainsi que les dernières gazettes sont visibles sur le site valrasrandosloisirs.

 

 

 


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