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image-20230510084337-1.jpeg   La Gazette de l’ASLV   image-20230510084337-2.jpeg

N° 7 du 1er au 15 mai 2023

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Pourquoi devrais-je marcher ?

« La marche est le meilleur remède pour l'homme ». Cette phrase, supposément prononcée par Hippocrate il y a deux mille ans, s'applique encore plus de nos jours. Elle est surtout vraie pour les sociétés industrialisées. Les nouvelles technologies n'ont pas seulement transformé notre manière de travailler, mais ont encore plus profondément influencé nos habitudes de vie en réduisant l'effort physique nécessaire pour accomplir la plupart des activités quotidiennes (à l'exception des sports).

Nous pouvons nous adonner à la marche pour le plaisir, mais aussi pour améliorer notre santé en l'intégrant à notre routine quotidienne. On ne peut pas surestimer les nombreux avantages de la marche puisqu'ils sont appuyés par des preuves scientifiques solides.

J’ai choisi cette entrée en matière pour vous convaincre, au cas où vous ne le seriez pas déjà, que vous avez bien fait de vous inscrire à un club dont la mission est de vous faire marcher (au sens propre).

Marcher régulièrement agit directement sur les appareils circulatoire et locomoteur :

  • en réduisant le risque de maladies du cœur et d'accident vasculaire cérébral;
  • en faisant baisser la tension artérielle;
  • en diminuant le taux de cholestérol sanguin;
  • en augmentant la densité osseuse, ce qui prévient l'ostéoporose;
  • en atténuant les conséquences négatives de l'arthrose (heureusement pour moi);
  • en soulageant les maux de dos.

Marcher régulièrement améliore aussi l'état de santé général et la longévité. Selon le rapport du Directeur du département de la Santé des États-Unis, les marcheurs vivent plus longtemps et ils ont une meilleure qualité de vie.

Alors, vous voyez ? Nous n’avons pas fini d’user les chemins ! Et, en attendant, la Gazette reprend son rôle pour vous rappeler les chemins parcourus.

Mardi 2 : SAINT-JEAN-DE-BUEGES “Peyre Martin” avec Jean-Luc

Dénivelé 650m 17kms Difficile Départ à 8h00. Eh ! 8 heures, donc une demi-heure plus tôt que d’habitude !  « Y en a qui ont eu des problèmes !... » Bon va falloir s’y faire, car pour les longues marches avec départ lointain, il est bon de rallonger les délais.

En fait, le départ est vraiment lointain, et comme nous sommes passés trois fois à Montpeyroux, ce fut plus que lointain. Nous avons tout de même fini par franchir le « Pont du Diable », traverser Saint Guilhem-le-Désert, rouler encore longuement en longeant l’Hérault, tournicoter en descendant pour arriver enfin à Saint Jean-de-Buèges. Et là, plus de regrets, ce village est si beau avec son château entouré de grands rochers que les péripéties du voyage sont aussitôt oubliées. De plus, la longueur du  trajet voiture sera compensée par un raccourcissement de la rando, nous ne ferons que 12 kms. Si vous voulez savoir pourquoi, il faudra le demander à Jean-Luc.

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Nous sommes 9 pour parcourir ce circuit de belle ampleur au départ de la vallée de la Buèges, "un petit joyau caché de l'arrière-pays montpelliérain", qui nous emmène sur les hauteurs lumineuses du massif de la Séranne.

J'aurais pu appeler cette rando « la quintessence de la Buèges », cette superbe vallée méconnue et par conséquent préservée et qui a vraiment de la gueule. Deux beaux villages (Pegairolles et St Jean vu de loin), des vignes, des olivettes, une source, une rivière, des passages dans les falaises, des points de vue, tout pour plaire !

Merci Jean-Luc, j’y retournerai avec plaisir…

Vendredi 5 : SETE “ Lapointe courte” avec Laure

Dénivelé 150m (impossible 20m maxi pour les escaliers)  10kms (presque) Facile.

Encore un peu d’errance pour trouver le parking du départ et c’est avec un grand plaisir que je retrouve « La Pointe Courte ». Laure me l’avait faite découvrir l’an dernier.

Nous sommes 27 dont 4 mâles. Nous allons longer la côte Sud de l’Etang de Thau en commençant par faire le tour de la Pointe du Barrou face à Bouzigues et Balaruc-les-Bains. Il y a là une suite de plages où l’on peut voir des familles avec enfants. Le Lycée Professionnel Maritime occupe le bout de cette pointe nous obligeant à entrer dans le quartier du Barrou pour aller rejoindre la rive opposée. On peut voir de nombreuses aires fleuries de diverses variétés de plantes dont beaucoup de « griffes de belle-mère ». Arlette me dit : « non pas de belle-mère, mais de sorcière » pour moi c’est la même chose mais elle n’est pas d’accord. Nous passons devant des villas aux grandes baies vitrées et arrivons à la Pointe Longue.

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Ici, un beau bâtiment édifié à la fin du 19ème siècle fut d’abord le siège de la Station Zoologique de Sète. Il est désormais rattaché à l’université de Montpellier et abrite la Station Marine de Sète, dédiée à l’observation de données bio-physico-chimiques de la lagune de Thau et de l’avant-côte sétoise.

Nous voici sur le Quai de la Daurade longeant le Canal de Sète, lequel relie l’Etang de Thau à la Mer Méditerranée. Nous descendons un escalier pour passer sous le pont du chemin de fer et remontons pour traverser le Canal par la voie piétonne du pont Sadi Carnot. Un majestueux ouvrage d’art qui peut basculer pour laisser le passage aux navires.

Et nous voilà sur la Pointe Courte. Nul besoin de faire des centaines de kilomètres pour se sentir dépaysé. Il s’agit d’une bande de terre s’enfonçant comme une corne dans le bassin de Thau.

Son histoire commence au milieu du 19ème siècle, quand des travaux de remblaiement sont effectués pour permettre l’arrivée du chemin de fer. Cette opération une fois terminée, des pêcheurs s’installent sur cette bande de terre qui donne directement sur l’étang, mais aussi toute proche du canal qui débouche sur la mer. Un petit port est creusé, des maisons sont construites, un quartier est né. Cent cinquante ans plus tard, on déambule avec bonheur dans ce lieu qui a su garder son âme.

Les ruelles étroites et ombragées portent des noms évocateurs : traverses des pêcheurs, des rameurs ou des jouteurs. En bord d’étang sont alignées des cabanes en bois qui donnent directement sur l’eau. Les baraques sont décorées de dessins naïfs, bel exemple d’art populaire. Parfois, un dicton orne la façade : « Il vaut mieux une sardine sur le gril qu’un thon qui nage », ou « Il vaut mieux manger des spaghettis avec des amis que du caviar avec des conards (sic)  » tandis que la buvette annonce « Fermée pour cause de fermeture ». Il flotte sur le quartier un air de liberté. On est ici à la marge, comme hors du temps. Ce n’est pas en tout cas un lieu commun.

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On se dit que Georges Brassens (la digue porte son nom) a dû aimer cet endroit au parfum libertaire. Plusieurs inscriptions lui rendent d’ailleurs hommage : l’inévitable « Copains d’abord », mais aussi un évocateur « Fernande, je pense à toi… ».

Une autre âme libre appréciait cet endroit : Agnès Varda. La cinéaste disparue il y a deux ans avait passé son adolescence à Sète où ses parents, belges, s’étaient réfugiés en 1940. Elle s’était prise de passion pour ce quartier qu’elle avait porté à l’écran en 1955 : le film La Pointe Courte fut son premier long métrage. Il obtiendra le Grand Prix du film d’avant-garde de Paris cette même année.

Une rue du quartier ainsi qu’une fresque murale lui rendent hommage.

Dès notre arrivée, une serveuse de bar nous invite à consommer, nous refusons car souhaitons visiter avant et avançons dans l’allée qui mène jusqu’à l’étang : on est ici à La Pointe du Rat (détournement de la Pointe du Raz en Bretagne) ; c’est ici le royaume des chats. Nous en comptons de nombreux divaguant entre leurs niches et Le Chat Laid, le cabanon où une dame leur donne à manger. Tout au bout, Jacques (un des 4 mâles), me montre l’endroit où Brassens se baignait vêtu d’un simple slip kangourou.

Au port règne l’activité habituelle à ce genre d’endroit : les filets sèchent au soleil, les cordages côtoient les ancres et les nasses s’empilent près des piquets en bois. Bref, c’est l’habituel fatras hétéroclite des petits ports de la côte. Sète est un port de commerce : une ville ouverte sur le monde, nourrie au fil des siècles d’une forte immigration, notamment italienne, dont les rues sont parcourues par des marins venus du monde entier. Mais ici, à l’autre bout de la cité, où le temps semble s’être arrêté, se situe l’ancrage de la ville dans son étang, comme un garde-fou nécessaire au mouvement perpétuel qui caractérise notre époque. Ici, on se pose et on contemple.

Heureux les privilégiés qui habitent ce petit bout de terre au bord de l’étang.

Nous ne manquons pas de profiter d’une terrasse pour nous désaltérer avant de rebrousser chemin, le cœur bouleversé par l’esprit atypique et marginal qui ce dégage de ce joli quartier de Sète.

Merci Laure, tu peux nous y ramener autant que tu voudras…

Mardi 9 : SAINT-PIERRE LA FAGE “ ND de Parlatges ” avec Jean-Louis Denis

Dénivelé 750m 17kms Difficile Départà8h00. Bon, au dernier moment, je déclare forfait et reste à la maison. Mon genou a besoin de repos. Jean-Luc et Denis s’inquiètent de mon absence, je les rassure, apprends que Jean-Louis a aussi un problème et que Denis va le remplacer.

Ils sont 7, a profiter de l'ombre des pins noirs d’Autriche de la Forêt Domaniale de Notre-Dame de Parlatges. Cette randonnée offre de multiples panoramas sur les falaises qui bordent le Sud du Causse du Larzac, en particulier le Cirque du Bout du Monde et le Pas de l'Escalette, le Plateau de l'Escandorgue, la vallée de la Lergue,  le Lac du Salagou, le Mont Saint-Baudille, le Golfe du Lion (Mont Saint-Clair à Sète).

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Sur un parcours fleuri d’asphodèles, ancolies, mélittes à feuilles de mélisse, amnis élevés, laitues vivaces (c’est aussi une fleur, pas une salade), crocus, pieds d’alouette, boutons d’or et bien d’autres. Sans oublier la richesse de plantes aromatiques sur la commune, (thym, romarin, lavande, rose, sauge, origan, menthe, mélisse…), tout comme les cueillettes de fruits sauvages sur les Causses (genièvre, gratte-cul, prunes, prunelles…), sont une richesse gourmande pour les Saint-Pierrais.

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Ne pouvant vous en dire plus puisque je ne suis pas là, vous trouverez ci-après des renseignements sur la région :
LA CHAPELLE DE NOTRE DAME DE PARLATGES 
Plusieurs orthographes ont été adoptées pour écrire le nom de Parlages, Partlages ou Parlatges, dont l’étymologie reste incertaine, mais que la tradition justifie par l’existence opportune, en cette localité, d’un pèlerinage spécial pour la guérison miraculeuse des personnes souffrant de troubles de la parole, (en occitan, parlatge peut se traduire par langage, parole). 

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La nef est orientée est/ouest, juste au-dessus d’une veine d’eau : l’eau est le sang de Terre, sans elle pas de Vie. Poser un lieu de culte sur une veine d’eau permettait ainsi de diffuser ses bienfaits. Toutes les églises, toutes les chapelles sont construites sur un passage d’eau, et lorsque l’on n’en avait vraiment pas, on disposait des galets de rivière sous l’autel. Ici, même les non-sensitifs sauront trouver le passage de l’eau : il est inscrit dans la pierre du dallage, une ligne de joints alignés, de la porte à l’autel. C’est ainsi que l’on va de la porte à l’autel, du temporel au spirituel en remontant le courant.

DOLMENS ET MENHIRS (Mégalithisme de Saint Pierre de la Fage)

La commune compte 11 dolmens, 8 menhirs et une nécropole (ensemble de petits dolmens et cistes, dont 2 ruines de dolmens situées à 15 mètres au sud-ouest du Menhir de la Sérène, dont Il ne reste que le tumulus et un trou). Pierres de mémoire, les mégalithes sont les plus lointains témoignages de la présence de l’homme sur nos terres. Les dolmens sont plus récents que ceux de Bretagne, postérieurs même, ici cette culture ne se manifeste que depuis 3500 av JC. Les hommes du néolithique ont élevé ces constructions, ces sépultures collectives dans la région. Le mégalithisme est l’une des formes les plus anciennes de l’architecture sacrée. Son apparition est liée à la sédentarisation vers 6000 avant J.-C, par des nouveaux agriculteurs porteurs d’un mode de vie né au Proche-Orient et en quête de terre fertile. En organisant le culte des ancêtres grâce aux morts, ils ont légitimé leur possession d’un territoire tout en affirmant leur identité culturelle.

LA LAVOGNE Les lavognes sont des mares en forme de cuvette, avec une pente douce. Bâties en pierres, elles sont souvent jointées au ciment pour résister aux sabots des animaux. Elles nécessitent toutefois de l’entretien pour rester efficaces : en cas de saison sèche, le niveau de l’eau baisse et peut parfois totalement disparaître. L’argile se retrouve à nu et sèche en se rétractant, ce qui réduit la perméabilité et donc l’efficacité de la lavogne. La lavogne de Saint-Pierre-de-la-Fage a été restaurée, en raison de l’ancienneté de son étanchéité. Bâtie dans une légère dépression propice au recueil des eaux de ruissellement. Elle permet d’abreuver les troupeaux, c’est aussi un oasis de vie pour la faune; les grenouilles, les insectes, ou encore les oiseaux s’y retrouvent. « Faï me passa lo cotel » « Passe moi le couteau » Le couteau « Le Caussenard », est un artisanat ancestral du larzac. Complice des bergers, il les accompagne depuis toujours à table comme aux pâturages pour trancher le pain ou sculpter le bois. Il possède à la fois la rudesse et l’authenticité, de ces terres chargées de légendes, illustrant une tradition millénaire. ll existe une coutume selon laquelle tout objet tranchant ne s’offre pas sous peine de couper l’amitié ou l’amour ! Alors, si ce couteau vous a été offert et pour conjurer ce mauvais sort, n’oubliez pas de donner une pièce de monnaie, dans un but d’échange, à la personne qui vous en a fait cadeau. 

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LA CARDABELLE Sur le vaste plateau du Larzac, pousse une végétation très variée. « La Cardabelle », (bien que la cueillette en soit interdite), on la retrouve une fois séchée en guise de porte-bonheur et de protection accrochée à la porte de sa demeure. Les éleveurs du Larzac l’appelaient « le soleil des herbes ». Ils la clouaient à l’entrée des granges et des étables, elle veillait ainsi sur les animaux ! ils la cueillaient pour son cœur comestible et se servaient des feuilles épineuses pour démêler ou carder la laine de leurs troupeaux. Cette plante comme le tournesol a la particularité de capter la lumière solaire en s’ouvrant en son centre. Mais celui-ci se referme lorsque tombe l’humidité et qu’arrive la pluie. Les paysans du plateau du Larzac se plaisent à dire de ce chardon, qu’il est le baromètre du berger.

Merci Denis pour la rando et Monique pour les photos de fleurs qui m’ont « espanté » ! C’est un mot de la région qui veut dire époustouflé.

Vendredi 12 : LEUCATE “ la Franqui” avec Sonia. NOUVEAU sortie à la journée repas tiré du sac

Départ du local à 9h30 Dénivelé 120m 13kms Moyen. Une initiative de Sonia, un vendredi comme un mini mardi. Nous sommes 27, c’est donc un succès !

Cette fois je réponds présent, ma toubib m’a conseillé de marcher à condition que ce soit sur le plat et, en fait, j’ai relevé 12 km et 220 m de dénivelé donc c’est bon !

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Nous garons les voitures dans Leucate village et traversons ce dernier pour nous retrouver sur un plateau de garrigues. Larges chemins et petits sentiers, plus ou moins caillouteux, vues sur mer, vues lointaines des côtes qui nous entourent et du Massif des Corbières plus proche. La mer est d’un bleu intense. Passage près d’un grand phare et d’un beau restaurant panoramique dont les prix des menus attirent des commentaires élogieux, du genre « dommage que je ne sois milliardaire, j’aurais pu faire un petit repas » ou « c’est au moins un 5 étoiles, heureusement que j’ai mon casse-croûte ! »… Déjeuner sur le plateau à l’abri du vent car il vaut mieux en éviter les rafales si l’on tient à son chapeau. Bon, par prudence je n’ai pas pris le mien. Après un repas bon marché nous repartons le long de la falaise et apercevons La Franqui blottie au fond d’une anse face à nous. Ceux qui ont soif (de café) descendent dans le village au mépris de leurs courbatures à venir. Les autres ayant prévu un thermos attendent sagement notre retour. J’ai dit « notre retour » ? A oui, je suis descendu aussi, au mépris de mon genou.

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Nous pouvons à présent revenir à Leucate, mais avant de retrouver nos voitures nous montons visiter le château surplombant la ville. Un édifice impressionnant dont il ne reste que des ruines, une grande et belle statue d’une dame en costume d’époque se tient au centre, plus haut, au sommet on devine une chapelle à coté de trois croix. Nous marchons jusqu’aux pans de mur au bord d’une falaise et de là profitons encore un peu de la vue sur la mer.

Pour terminer, nous étions attendus (Sonia avait prévu, com’d’ab) au caveau du coin pour une dégustation des produits des vignes environnantes (avec des chips amenées par Laurette).

Leucate-Plage, bien abritée des caprices de la Tramontane par la falaise, avec ses petites criques préservées, ou son immense plage sauvage, attirent depuis des générations les familles. Pour un séjour nature à l’état pur !

La Franqui, nichée dans une pinède, la plus ancienne station du littoral languedocien, abrite la fabuleuse Plage des Coussoules, 8km de sable fin et doré, où mouillaient les galères phéniciennes. Patrie de Henry de Monfreid, aventurier-écrivain, La Franqui vous offre la possibilité de pratiquer windsurf, kitesurf et char à voile au pied de la falaise. Elle reste le rendez-vous des sportifs passionnés de glisse nautique, les plus grands windsurfers et kitesurfers de la planète y ont rendez vous fin avril pour un événement crucial : le Mondial du Vent. Ils y ont trouvé des conditions météorologiques leur permettant de battre des records de vitesse. Leucate est un pays de vent. Météo France comptabilise 300 jours ventés par an.

En bord de mer, entre le grau et les jetées de Port Leucate, un espace naturel protégé aux magnifiques paysages que se partagent plusieurs résidences, en font une référence française et européenne en matière de naturisme. (Sonia avait promis de nous y faire passer mais elle a dû oublier ... Dommage !)

Cette première tentative de rando du vendredi à la journée s'est révélée un grand succès, nombre de marcheurs et marcheuses ont demandé en avoir plus souvent.

Merci Sonia et bravo, les nouveautés ça nous rajeunit.

Samedi 13 : A VALRAS PLAGE Le Swimm-Run

Il s’agit d’une épreuve sportive de haut niveau, une course par binômes alternant parcours sur terre et natation. Pour le balisage et autres postes nécessaires au bon déroulement de l’épreuve, la Mairie avait demandé des volontaires aux associations. L’ASLV a été bien représentée par la présence de Béatrice, Laurette, Isabelle, Jean-Luc L, Jean-Marc, Martine, Claude, Chantal, Jean-Luc M, Danielle L, Marie-Jo, Christian,  et Jean-François. Soit 13 sur 143, presque 10% de l'effectif, ce n'est pas si mal ! Si j'ai oublié quelqu'un je lui demande de me pardonner.

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Pour graver le souvenir de cette journée spéciale, Jean-Marc a envoyé un lien qui donne accès à de nombreuses photos accompagné du texte suivant :

« Bonsoir, Vous trouverez ci-joint un lien pour visualiser une partie de la compétition de ce jour. Photos en toute simplicité avec ses défauts ... (que j’ai constatés.. après coup)  pour garder le souvenir. Ce lien ne dure que 8 jours à votre disposition, si problème... je reste à l’écoute,  il suffit de le mettre sur Google et télécharger .... en suite on garde ce qu’on veut ...

https://we.tl/t-SOaQU2SLY1

Tout d’abord Merci à Stéphane et Nicolas pour leur implication dans cette première épreuve du genre sur Valras. Après un travail important de logistique informatique et papier, c’est une réunion d’information qui nous a été prodiguée avec un apéro en fin de séance. Bravo à ces athlètes qui ont su enchainer marche et natation dans le beau cadre qui leur était offert. Merci à la municipalité et ses agents qui se sont bien investis. Amitiés sportives.      Jean@Marc »

Ce qui nous attend les prochaines semaines

EN MAI  La journée rencontre c’est demain mardi 16 aux Gorges de Colombières. Avec participation de l’ASLV pour le déjeuner en commun.

EN JUIN Le repas de fin de saison aura lieu mardi 20 à Béziers Plage, sans plage mais avec des paons… et des chapeaux...

Des bons mots pour sublimer la MARCHE

« Prendre son temps, est une subversion du quotidien. Anachronique dans un monde privilégiant la vitesse, la marche est un acte de résistance célébrant la lenteur, la disponibilité, le silence, la curiosité, l’inutile. Autant de valeurs opposées aux sensibilités néolibérales qui conditionnent nos vies. Le marcheur est celui qui prend son temps et ne laisse pas le temps le prendre. »

« Si tu veux marcher vite, marche tout seul ; si tu veux marcher loin, marche avec les autres », proverbe africain

« L'homme jeune marche plus vite que l'ancien. Mais l'ancien connait la route », vieux sage

« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme », Saint-Augustin

Et mon préféré que je ressortirai le 20 juin :

« Pour la marche, le plus beau chapeau du monde ne vaut pas une bonne paire de chaussures ». Pierre Dac

Elucubrations provoquées par la Pointe Courte

Je suis de la mauvaise herbe, mais que Dieu me le pardonne ou non, d’ailleurs je m’en fout, je suis un voyou. Au village, sans prétention, j’ai mauvaise réputation. Je vivais à l’écart de la place publique. La musique qui marche au pas cela ne m’intéresse pas. Je suis le pornographe du phonographe, le polisson de la chanson. Il me laisse dire merde, je lui laisse dire amen. Furibonde, l’une d’elle attache, le vieux Maréchal des Logis et lui fait crier « Mort aux vaches, mort aux lois, vive l’anarchie ! ». Même les gendarmes qui sont par nature, si ballots. Je ne fait pourtant de mal à personne en suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome. Je me demande pourquoi, Bon Dieu, ça vous dérange qu’on m’aime un peu …

Vous l'aurez remarqué ce sont des extraits de chansons de Georges Brassens qui me sont passés par la tête ...

Mots d’auteurs

Un petit chef d’oeuvre de drôlerie animale concocté par Jean d'Ormesson

Le français une langue animale...

«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»... les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

> > La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.

> > Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , ... pas un chat !

> > Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin.

Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère

> > C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien.

> > Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive.

> > Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine.

Une vraie peau de vache, quoi !

Et vous, vous êtes fait comme un rat.

Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe.

Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson.

Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon).

Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.

> > C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce.

> > Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.

> > Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence.

> > Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.

 

Ainsi s’achève le numéro 7 de LA GAZETTE DE L’ASLV, en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis : « à bientôt sur les chemins, et sur les pages des prochaines GAZETTES ».

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NOTA : D'autres photos correspondant à ces évènements ainsi que les dernières gazettes sont visibles sur le site valrasrandolsoisirs.

 

 

 

  

 

 

 


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