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 image-20230217093115-2.png   La Gazette de l’ASLV image-20230217093158-3.png  

N°2 février 2023

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Chers adhérents et amis de l'ASLV,

J’ai cru comprendre que le n°1 de « La Gazette de l’ASLV » a plu à l’ensemble des adhérents, en tout cas ceux qui ont eu le courage de la lire. Encouragé par ce succès, je m’attelle au n°2 qui vous rappellera nos activités de fin janvier à fin février. Par la même occasion je pense pouvoir m’engager à sortir un n° par mois, si tout va bien …

Je rappelle que je suis friand de vos anecdotes, idées et suggestions tout azimut pouvant enrichir la gazette. Je sais, je crois l’avoir déjà dit, que vous avez d’autres activités sportives et culturelles, heureusement pour vous car ce n’est pas une marche du mardi ou du vendredi (ou les deux) qui peux suffire à occuper une semaine à des retraités (je demande pardon à ceux qui ne le sont pas encore, mais y en a-t-il ?).

 Donc c’est avec plaisir que j’en parlerai sur la Gazette. Sachez toutefois que je ne me contenterai pas d’oralité. Il faudra écrire vos historiettes et me les transmettre par mail ou de la main à la main lors de nos rencontres.

Janvier 2023

Cette fin de mois est plutôt mouvementée, au retour de Mont Louis, souvenez-vous, il y avait trois malades. Jean-Luc après avoir proposé un changement de rando est tombé malade à son tour. C’est du coup, Nadine et Jean-Paul qui ont pris la relève pour MONTAGNAC.

Mardi 31 MONTAGNAC les statues : au départ de la cave coopérative une rando de 17 km à faible dénivelé (150 m) très intéressante car 14 statues réalisées à partir du calcaire et du grès issus du vignoble ponctuent la randonnée. Six artistes du coin les ont réalisées, avec l’idée de rendre hommage à la culture de la vigne.   

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Nous n’étions qu’une dizaine de marcheurs et nous avons bien apprécié. Apparemment la gastro courante (ça c’est drôle mais je ne l’ai pas fait exprès), le retour de Mont Louis la veille et le mauvais temps annoncé ont découragé les vaillants habituels. Dommage pour eux car finalement il a fait beau et en plus des statues nous avons découvert, en faisant un petit tour supplémentaire, un site étonnant.

Il s’agit de « l’Etendoir des fées ». En fait, cette curiosité ne se trouve pas sur l’itinéraire des statues de Montagnac mais sur l’un des parcours de rando de Castelnau-de-Guers. Nous l’avons trouvé par hasard, la curiosité aidant.

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(Commentaire du site de Castelnau de Guers.)

Savez-vous que des fées habitent notre territoire ?

On pourrait même les observer sur nos sentiers de bleu, de vert et d’ocre… Aujourd’hui, on vous emmène cheminer entre garrigue et vignoble, à la découverte d’un site étrange et unique : “l’étendoir des fées”, né il y a 50 millions d’années…La légende dit que les Fées viennent ici, la nuit pour se baigner, laver leur linge dans les vasques remplies d’eau scintillante les soirs de pleine lune et le faire sécher sur les roches affleurantes !

Très jolie balade, entre les mondes du réel et de l’imaginaire, que nous recommandons vivement à tous les curieux de nature afin de percer le mystère et l’histoire de ce site atypique, son environnement et découvrir ainsi la vie qui se cache derrière cette roche étrange de l’Etendoir des fées !

Cette randonnée est l’une des nombreuses « œnorandos » du département de l’Hérault. Alors, c’est tout naturellement que nous avons profité d’une dégustation gratuite des crus locaux, et la plupart d’entre nous ont acheté quelques flacons de ce fameux breuvage. Suivant le conseil de Brassens qui a dit : 

« Quand on est un sa-ge et qu’on a du sa-voir boire,

on se garde à vue en cas de soif u-ne poire,

une poire ou deux, mais en forme de  Bonbonne

            au ventre replet, remplie du bon lait d’automne … »   

Vous aurez remarqué le grand art de Brassens, il a inventé la rime au milieu des mots.

Merci Nadine et Jean-Paul pour cette randonnée à surprises !

Février 2023

Vendredi 3 Les crêpes de la Chandeleur à l’honneur ! Le beau moustachu, j’ai nommé Marc, il faut bien que je le flatte, avec Sonia ils ont créé et dirigé l’ASLV pendant 14 ans. Je disais donc que le magnifique Marc nous a donné rendez-vous à Portiragnes Plage pour nous faire parcourir une boucle de 8 km autour de la « Maïre ». Une belle balade qui nous a permis d’observer une flamboyance de flamands roses (mais pas de wallons).

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De retour au point de départ, l’indispensable couple, Laurette et Serge, nous attendait avec les boissons et quelques crêpes. Je dis bien « quelques crêpes » car il y en eu juste assez pour que la cinquantaine de participants en ai eu au moins une. Mais que s’est-il donc passé ? Apparemment, les nouvelles recrues n’avaient pas compris que l’ASLV fournissait la boisson et les garnitures mais que c’était traditionnellement aux adhérents(tes) d’apporter les  fameuses crêpes. Bon, on fera mieux l’an prochain et nous avons tout de même passé une belle après-midi ensoleillée, gourmande et musicale car notre Denis national avait prévu la sono.

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La “Grande Maïre” a été classée site Natura 2000, au titre de la directive européenne “Habitat-Faune-Flore” de 1992. On y rencontre 14 habitats d’intérêt communautaire. Cette zone présente deux lagunes, la “Maïre” et la “Rivièrette”, qui constituent un ancien bras de l’Orb. Ce site, où se côtoient eau douce et eau salée, recèle une multitude d’habitats naturels. Des dunes, en passant par la sansouïre (végétation où la salicorne domine), aux près salés, le paysages est très diversifié. Depuis environ une dizaine d’années, une roselière s’est formée au cœur du site.  M  

Merci Marc pour la belle balade, Laurette et Serge pour l'organisation !      

Mardi 7  La rando « Blockaus, Karantes, Exals à La Clape » programmée par Gilbert, un de nos meilleurs experts de la région, est reportée à une date ultérieure. Je reprends là la prose de Denis : « en raison d'une forte dégradation du temps pour demain, pluie probable toute la matinée suivie de rafales de vent à 70 km/h, nous jouons la sécurité en reportant la sortie prévue à des jours meilleurs. Avec les excuses de Dame Nature qui n'en fait qu'à sa tête. »

Vendredi 10 GRUISSAN les Plages, Superbe Sonia (il faut bien que je la flatte, voir plus haut), remplace Laure qui est souffrante, ça continue, mais pas pour l’identique. Sonia change aussi l’itinéraire, nous ne verrons les « cabanes » que de loin car les dernières perturbations climatiques ont ensablé le site et la rando serait devenue difficile voir infranchissable par endroit.

Depuis le Parking de l’Intermarché nous parcourons un peu plus de 7 km sur terrain plat en 2h15. Ce temps record a pu être réalisé car votre Président n’a pas hésité à se munir d’un bâton pour activer quelques traînardes. La traversée des nouveaux quartiers de Gruissan est plaisante, nous longeons l’Etang de Gravel. On voit « les cabanes » au loin, de l’autre côté de l’Etang. Pour boucler le circuit nous remontons vers le Nord le long de l’Etang de Gruissan.

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De retour aux voitures nous convenons de nous arrêter à Saint Pierre la Mer.  Là, nous sommes accueillis par un sympathique garçon de café. Et la journée se termine avec thés, chocolats, bières, gaufres et crêpes pour ceux qui étaient restés sur leur faim…  

 Merci Sonia pour cet agréable parcours ! 

 Mardi 14 OCTON « Colline des Carolles » avec Louis. Une belle randonnée de 15 km avec 490 m de dénivelé dans un décor varié au nord ouest de l’étang du Salagou. Nous sommes 18 et accueillons pour la première fois la jeune Lorena, petite fille de Nadine et Jean-Paul. Il a parfois été pénible de la suivre dans les montées, mais nous l’avons suivie…

Nous rencontrons sur ce parcours une coupure de ravin impressionnante, une descente très raide jusqu’à une traversée de torrent et une remontée tout aussi dure avec des marches d’escalier pour géant, ce qui ne fut pas du goût d’Odile et autres "mini-gabarits". Nous faisons une pause à la Chapelle ND de Roubignac, un rayon de soleil perce les nuages et nous voici baignés dans la sainteté de Dieu, pardon ! Du lieu.

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Chapelle Notre-Dame de Roubignac :
Cette paroisse est mentionnée pour la première fois en 988 dans le testament de saint Fulcran, évêque de Lodève. Le caractère archaïque du tympan a fait croire aux chercheurs du XIXe siècle que cette partie de l'édifice remontait au 10e ou XIe siècle. A côté de certains archaïsmes sculpturaux ou iconographiques, cette construction présente une intéressante évolution vers le gothique dans la disposition des contreforts extérieurs et intérieurs, dans la voûte à onglets du sanctuaire renforcée par un arc transversal, dans les bases à plinthes polygonales. L'édifice ne semble par conséquent pas antérieur au XIIe siècle. Il se compose d'une nef terminée par un chevet polygonal plus étroit et moins élevé que la nef. Le clocher carré massif s'élève sur toute la largeur de la travée de fond. L'entrée s'ouvre au sud de la travée médiane. Les chapiteaux des quatre piliers de doubleaux sont sculptés (grandes volutes plates, écailles, palmettes, personnages...). Sur le portail d'entrée sud, colonnettes, chapiteaux et tympan sont également sculptés. Ce dernier présente, en faible relief, une croix centrale fortement pattée avec, de chaque côté, deux personnages étendant les bras dans l'attitude de la prière.

 Mais il faut bien repartir et nous voici près des ruines du Château de Lauzières. Là, Lorena nous fait la lecture de l’histoire de ce château et nous la remercions par un applaudissement chaleureux.

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En 1650, Catherine de Lauzières épouse du duc d’Estrées, vendit la baronnie qu’elle avait héritée de son frère Charles de Lauzières-Thémines à Antoine Jougla, trésorier général du Bas Languedoc. La baronnie était intacte mais le château de Lauzières était en mauvais état. Comme la plupart des châteaux de cette époque, ses fortifications avaient été détruites sur ordre de Richelieu au cas où il aurait pu servir de fort, résistant au pouvoir du roi. De plus, les populations délaissaient peu à peu les vieux châteaux-forts insalubres pour des villages de plaines où ils construisirent des demeures plus spacieuses entourées de vastes terrains. Le château et le hameau furent abandonnés au profit des villages proches. Ce transfert aurait eu lieu dans les années 1630. C’est à ce moment que fut construit « le château » dans le village d’Octon à la Vialle. En premier lieu furent construits l’escalier, la grande salle du premier qui servait de salle de juridiction où se rendait la justice locale par le viguier seigneurial. Sur une des portes, il est mentionné la date de 1676. Le château avait sa propre chapelle au fond du parc dont il reste les vestiges d’une petite abside. En 1755, sous Louis XV, nouveau changement de propriétaire pour la baronnie. Après la Révolution, tous les biens de la famille furent divisés. Le « château » devint bien national. A partir de 1792, il n’y a plus de seigneurie ni de juridiction seigneuriale et le « château » à Octon n’a gardé que son nom de prestige. En 1809, « le château » fut vendu à Mr Castanier. Il le vendit à son tour en 1845 à M Reynes. Ce dernier fit forger et placer les grilles et le portail surmonté de ses initiales « F.R ». Sa fille épousa en 1861 Jules Vigné, notaire. C’était le fils de Blaise Vigné époux de Marie Antoinette Desalasc fille aînée du dernier propriétaire seigneurial du château. Au décès prématuré de sa femme, Blaise Vigné se remaria et eut un fils en 1825, Jules, qui épousa en 1861 Melle Reynes, fille de Fulcran Reynes alors propriétaire du château. Jules eut plusieurs filles dont Madeleine Vigné qui épousa Paul Vigné d’Octon en 1859. A la mort de sa femme, Paul hérita de ses biens qu’il légua à sa seconde épouse qui le revendit au milieu des années 50 à la famille Dupin, le sculpteur.

Midi passé, Louis avait tout prévu. Après avoir franchi le point culminant, un carré herbeux semé de petits rochers pour accueillir nos fessiers fut idéal pour la pause déjeuner. Comble de chance, les rayons de soleil décidèrent de se mettre à plusieurs pour traverser les nues afin de nous réchauffer pendant le repas. Et, comme c’est devenu la coutume, les desserts partagés abondèrent.

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Le retour à Octon se serait passé sans encombre si Jean-Paul, parti devant, ne s’était pas trompé de chemin. Ce fut sans gravité car guidé par téléphone, il nous a bientôt retrouvés. Et c’est au café, sur la grande place du village, que cette randonnée s’est joyeusement terminée.

  Cependant, avant de clore ce chapitre, je tiens à rajouter un mot pour vous parler de Louis. Il est l’un de nos guides de rando les plus chevronnés, il connaît la région comme sa poche. Ce n’est pas mon seul avis, il fait l’unanimité. Lorsqu’il dirige une rando, tous les marcheurs partent sereins car ils savent que ce sera une bonne et intéressante journée. Lorsqu’il est marcheur avec un autre guide, sa participation est souvent précieuse. Toujours d’humeur égale, courtois et à l’écoute c’est un camarade d’exception.  Merci Louis et Bravo !

Vendredi  17  NISSAN lez ENSERUNE « Patrimoine » avec Denis. Voilà une promenade qu’elle est belle ! Pas trop fatigante pour se préparer au WE, sauf peut-être pour Arlette, mais il faut la comprendre, elle sort d’une cruralgie et elle aime tant notre compagnie  et le grand air. Donc 7 km, 150 m de dénivelé, pour 32 marcheurs, à dominante féminine com’dab, ça va, c’est faisable, en plus il fait carrément beau, Denis est en     t-shirt. 

Dés les premiers cent mètres nous rencontrons un grand trou, c’est le « Four à chaux Chambon ». Après un aller-retour pour faire une pause à la Chapelle St Christol, nous passons près de beaux vieux moulins à grains, et nous retrouvons sur un plateau offrant des vues profondes, jusqu’à la mer. On voit Valras  et sa tour, la Plaine de l’Aude, Salle d’Aude, Fleury et le Massif de la Clape,  d’un coté. Nissan, Lespignan et l’Oppidum d’Ensérune de l’autre.

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A une croisée de chemins nous rencontrons un troupeau de chèvres et moutons. Une biquette ne veut pas suivre (pas de comparaison SVP), le berger et son chien ont bien du mal à la récupérer nous profitons du coup d’un spectacle gratuit.

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Pour finir, nous voici à la grandiose salle de spectacle « Michel Galabru » bordée d’un plan d’eau dans lequel barbotent des canards et des oies. Nous y faisons une pause et après un dernier kilomètre, nous arrivons aux voitures.

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Concernant le « Four à chaux Chambon », qui porte le nom de son dernier propriétaire, je n’ai trouvé que l’évocation de sa restauration que vous pouvez suivre grâce au lien suivant :                          http://amisdenissan.blogspot.com/p/four-chaux.html

La Chapelle St Christol

Les Wisigoths, arrivés dans la région en 462, ont laissé plusieurs chapelles à Nissan : Saint-Christol, Saint-André, Notre-Dame-de-Miséricorde... La chapelle Saint-Christol fut construite au ve siècle, au début de l'occupation wisigothique, sur l'emplacement d'un mausolée romain bâti près d'une villa gallo-romaineLa chapelle fut jusqu'au début du xviie siècle l'église d'une paroisse. Abandonnée peu après, elle figure cependant encore sur une carte de Cassini au xviiie siècle. Elle fut redécouverte sous un tas de gravats lors d'opérations de sauvetage menées par l'abbé J .Giry (auteur d'un livre sur les Vieilles églises à chevet carré de l'Hérault en 1953) avec l'aide de propriétaires locaux, et restaurée en 1991 par des bénévoles de l'Association des Amis de Saint-Christol, avec l'aide financière de l'association la Sauvegarde de l'Art Français.

Les Moulins de Nissan : A l’origine les premiers moulins étaient situés à l’est du village mais ont été incendiés dans les années 1350. Par la suite, deux autres ont été bâtis dans les années 1670 sur les hauteurs des collines au sud du village, idéalement situés aux prises de tous les vents; les précédents furent progressivement délaissés et ruinés. Le 3ème moulin fut construit plus tard, au XVIIIème siècle, ainsi « avant la Révolution » les trois moulins (Delon, Tiquet et Balayé) fonctionnaient simultanément et à grand rendement.

Pour conclure cette journée, une phrase envoyée par Arlette : « Les moulins c’était mieux à vent » LOL. 

Merci Denis, c’était une belle rando !

Mardi 21  GRUISSAN « Les Caunes » avec Jean-Louis. Un autre guide qui a du vécu, connait tous les chemins à faire à pied ou à vélo et nous conduit avec une sérénité sans faille. Nous sommes 17, le parcours fait 15 km avec 150m à monter. Les véhicules sont garés au Parking du Casino, et nous quittons la ville pour nous diriger NE vers la forêt de pins. Nous passons près de beaux amandiers en fleurs et dans une ravine nous sommes surpris de voir une plante bizarroïde avec des fruits qui ressemblent à des gros kiwis. Grâce à une application de Google, Christine et Michèle découvrent qu’il s’agit de la plante produisant le kapok,  une ouate avec laquelle on garnit des coussins.

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Nous marchons maintenant sous les couverts en passant près de nombreuses tables de pique-nique que nous ignorons, avec un peu de regret, mais l’heure du casse croûte est encore lointaine. Au détour d'un chemin : Surprise !!! Les nains de jardin que l'on avait libérés se sont regroupés ici. Ils paraissent s'y plaire . Tant mieux !

Peu après nous arrivons dans une grande clairière dévastée par un incendie offrant un paysage désolant, les arbres brulés ont été coupés et ce sont des centaines de troncs qui sont restés planté là, témoins malheureux de ce ravage. En plan arrière le contraste est surprenant, il reste un bout de forêt appuyé sur des magnifiques falaises formant un beau cirque naturel, la bordure des « Caunes ».

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Les Caunes situé à quelques kilomètres de Gruissan (Las Caounos: Caune signifie grotte, cavité en occitan) est un plateau tabulaire sec et aride, d'une hauteur moyenne de 90m avec un point culminant à 110m et situé entre deux failles orientées SO-NE.

C'est un exemple typique de paysage karstique?. Il offre sur une surface réduite, un condensé des principaux éléments caractéristiques de l'érosion: paysage ruiniforme? à l'entrée des gorges du Rec, marmites de géants du Rec, grottes (de la Crouzade, de las Caounos, ...), doline et aven? sur le plateau (Trou de la Crouzade), lapiaz?dépressions à l'Est, ...

Nous traversons un autre couvert et finalement c’est tout de même avant midi que Jean-Louis nous installe à la lisière du bois.

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Une bonne heure plus tard, restaurés et reposés, nous repartons en direction de l’Etang de Gruissan. Nous l’abordons par le Nord et le traversons sur un petit chemin entre deux eaux. On voit un couple de flamands roses, des ibis et des goélands. La tour du château de Gruissan se profile à l’horizon.

L’étang de Gruissan fait partie — de même que l’étang de Bages-Sigean, l’étang de l'Ayrolle et l’étang de Campignol — du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée1. Il couvre une surface de 145 hectares, pour une profondeur moyenne de 55 centimètres, qui atteint au plus profond 1,20 mètre. Étang d’eau saumâtre, il communique avec la mer grâce à un chenal d’une longueur de 2,5 kilomètres, le canal du Grazel qui traverse l'étang du Grazel2.
L'étang de Gruissan et ses abords sont inscrits au titre des sites naturels depuis 19633.

Nous passons à travers la ville sans oublier de faire une pause au café du centre. Et c’est en terminant le tour de l’Etang que nous retrouvons nos chevaux vapeurs devant le casino.

Merci Jean-Louis pour cette randonnée atypique.

Vendredi  24  BEZIERS « Domaine de Bayssan » avec Laure. Nous voici 21 pour une sortie relax de 5 à 6 km sans dénivelé. Mais quelle surprise, nous évoluons dans un parc.  A chaque recoin du chemin une superbe statue en marbre nous attend. Elles ont été sculptées par divers artistes et sont toutes sur le thème de la mythologie.

Après l’admiration des statues et la lecture des commentaires, nous prenons la route qui longe l’autoroute et passons devant une impressionnante carrière de sable. Un grand trou dans lequel s’agitent des engins de chantier bordé par un énorme tas de sable qui nous fait penser à la dune du Pilat,

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On s’éloigne ensuite de l’autoroute et faisons une boucle qui nous ramène à la Scène de Bayssan. Là, ceux qui comme moi ne connaissaient pas cet endroit, sont étonnés par la beauté du lieu décrit ci-dessous. De plus, évidemment, j’apprécie les fresques, citations et œuvres artistiques représentant Georges Brassens.

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La Scène de Bayssan, un domaine pour vous !
Nichée au cœur d’un écrin de nature, la Scène de Bayssan est un espace dédié à l’art, la culture et les loisirs. À quelques kilomètres du centre-ville de Béziers et de la plage, ce domaine est accessible facilement et doté de parkings gratuits. Pour vous accueillir, de nouveaux lieux ont vu le jour en 2021 : le théâtre Michel Galabru et l’amphithéâtre Claude Nougaro. A découvrir aussi : le parc, la Villa David, la chapelle Saint-Félix, l’allée des statues de marbre...
La culture accessible à tous
Véritable espace de création artistique et de diffusion culturelle, mêlant les arts visuels et les arts vivants, ce lieu propose toue l’année une programmation éclectique qui fera le bonheur des petits et des grands.
Santé, jogging, jeux : un domaine pour se sentir bien
Des activités sportives vous attendent au cœur de ce vaste domaine. Seul, en famille ou entre amis, profitez du parc de jeux Petit Patapon et du parcours sportif Myriam Nicole.

Merci Laure pour nous avoir fait découvrir en profondeur cette extension de la ville de Béziers.

Je me dois de rappeler ici pour les nouveaux que Laure, guide de randonnée chevronnée, à longtemps fait partie du bureau et organisé des voyages touristiques en faisant preuve de dynamisme et d’efficacité. C’est toujours un grand plaisir de la suivre lors de ses randonnées.


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