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  La Gazette de l’ASLV   

 N° 1 janvier 2023

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                          Chers adhérents de l'ASLV,

Je suis fier d'inaugurer ce bulletin d'information dont je ne m'engage pas (pour le moment) sur la périodicité. Je l'ai nommé « La Gazette de l’ASLV » avec l’accord  des autres membres du bureau. Un titre bien français pour faire oublier la « News        Letter », mare des anglicismes envahissants. (1)                                        Vous trouverez dans ce bulletin d’information, l’évocation des événements et des randonnées passés dans le mois ainsi que ce qui vous attend dans un futur proche. Au fil du temps et riche des idées que vous me soumettrez, des rubriques particulières pourront être créées.

En vous inscrivant et donnant votre Email, la Gazette vous parviendra automatiquement dès sa sortie.

 Décembre 2022

Samedi 17  L’ASSEMBLEE GENERALE, ce grand évènement annuel a provoqué le réaménagement du bureau. Patrick Guillien, Nicole Andrino et Marie France Guyet nous ont quittés. Nous les remercions grandement pour les services rendus. Isabelle Saint Jevin et Laurette Grand les remplaceront, nous leur souhaitons la bienvenue et courage pour la suite !!!

Un excellent repas dansant a suivi animé par « Duo Live », nous ayant bien fait danser malgré que ce duo fût un solo. Et bien sûr, nous avons beaucoup ri à l’occasion de la prestation inopinée mais habituelle de quelques un (unes) de nos adhérents (tes)Vous aurez reconnu, l'inéfable Jean-Marc G, la dynamique Michèle C, la souriante Agnès O et les mémées tout aussi souriantes et dynamiques, Jacqueline P et Michèle V.

 

     

 

 

 

 

 

Mardi 20  LA RANDONNEE DU PERE NOËL un grand succès. Faut dire que ça se termine par un excellent vin chaud préparé par le couple Loisirs, Chantal et Jean-Luc.

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La Mairie de Valras, avertie de notre initiative nous a demandé d’inscrire cette rando dans le programme des festivités NOËL de la ville et par conséquent, de l’ouvrir à tous. Nous avons accepté à condition que le vin chaud ne soit pas mentionné. Pour cette activité la Mairie nous a installé une pagode derrière l’Espace Guy Combes nous la remercions chaleureusement.

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Afin que le maximum d’adhérents soient concernés, nous avons organisé deux randonnées au départ et arrivée à Guy Combes. Pour les marcheurs du Mardi, Jean-Louis nous a concocté un parcours  de la journée avec repas tiré du sac. Pour ceux du vendredi, Denis a organisé une marche de l’après midi. Le tout fut fort apprécié mais nous n’avons pas vu un seul marcheur non adhérent. Serait-ce parce que le vin chaud n’était pas mentionné ??? Bon, il ne faisait pas très beau et la communication Mairie tardive à cause du rattrapage. Ne soyons pas mauvaise langue …

Du 21 décembre 2022 au 2 janvier 2023 TRÊVE DE NOËL pour tous les adhérents sauf votre Président et Denis le Secrétaire Général qui ont travaillé à l’élaboration du nouveau site et à la déclaration préfectorale.

Janvier 2023

Les échanges de vœux et les bisous n’ont pas échappé à la tradition (en rajoutant « surtout la santé ») … 

Mardi 3 Randonnée au départ de  Causse et Veyran avec Louis, 13 km et 300m de dénivelé. Ce n’est pas beaucoup pour un mardi mais très bien pour une reprise.

       

                       Tony a suivi dans son auto …

La particularité de cette rando est de nous faire profiter des cheminées de fées et de belles rives de l’Orb. Le déjeuner au « Chaos dolomitique de Réals » aura marqué les esprits.

Tony a été un peu décevant, un grand sportif comme lui, faire la rando en voiture !?

Vendredi 6 Cette fois, c’est la Galette des Rois qui nous attend ! Mais après une rando concoctée par Denis autour de Vendres (il faut prononcer : VIN DRESS en biterrois). Sept kilomètres, 90 m de dénivelé et passage par le Temple de Vénus. En réalité, Denis nous a fait découvrir la promenade qu’il fait chaque jour avec son chien, mais il ne faut pas le répéter…

 

 

Les gâteaux dégustés sous le barnum que la Mairie a eu la gentillesse de ne pas démonter ont été appréciés,  surtout les galettes car elles ont disparu en deux coup de dents. Heureusement les couronnes royales ont résisté plus longtemps et tout le monde a finalement bénéficié au moins d'une portion.

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Mardi 10  Jean-Louis a fait profiter des  trois Moulins autour de Nissan lez Ensérune a une vingtaine d’adhérents. Un parcours de 15 km avec 300 m de dénivelé positif, par une belle journée ensoleillée, que du bonheur ! Surtout au moment du pique nique sur l’adret.

A l’origine les premiers moulins étaient situés à l’est du village mais ont été incendiés dans les années 1350. Par la suite, deux autres ont été bâtis dans les années 1670 sur les hauteurs des collines au sud du village, idéalement situés aux prises de tous les vents; les précédents furent progressivement délaissés et ruinés. Le 3ème moulin fut construit plus tard, au XVIIIème siècle, ainsi « avant la Révolution » les trois moulins (Delon, Tiquet et Balayé) fonctionnaient simultanément et à grand rendement.

Vendredi 13 Marc, n’a pas été superstitieux, il a conduit vaillamment une trentaine de courageux (euses) au bord du Canal du Midi jusqu’aux neuf écluses de Fonseranes. Parcours de 9 km.

Cet escalier d’eau spectaculaire, ouvrage majeur du Canal du Midi, est le cadeau de Pierre-Paul Riquet à sa ville natale. L’Octuple (8 écluses, 9 bassins en enfilade) construit de 1676 à 1680, franchit un dénivelé de 21,50 m sur une longueur de 300 m. Le site réaménagé, modernisé, à réouvert au public le 1er juillet 2017. Les Biterrois ont retrouvé leur lieu de promenade préféré… depuis 350 ans!
Des bâtiments traditionnels comme le Coche d’eau -devenu Maison du Site, avec Office de Tourisme, salle de projection d’un film exceptionnel, boutique et restaurant panoramique-, la maison de l’éclusier y subsistent encore… Cet ensemble fait des écluses de Fonseranes le 3e site touristique le plus visité en Languedoc-Roussillon, après le Pont du Gard et la Cité de Carcassonne.

Mardi 17  La rando prévue à Nebian par Nadine et Jean-Paul a été annulée. Pluie, vent et froidure, BRRRR… on a bien fait de rester à la maison. Nous la ferons une autre fois.

Vendredi 20 D’après les infos nationales la période serait sujette aux maladies et à l’engorgement des hôpitaux. Nous n’y échappons pas, c’est le tour de Sonia d’être malade, elle ne pourra pas diriger la rando prévue autour de la Chapelle des Auzils à Gruissan, alors Alain, votre dévoué président l’a remplacée au pied levé. Nous avons ainsi découvert ou redécouvert un site étonnant, un mirador duquel une vue magnifique se dévoile sur la mer, les cabanes de Gruissan et les alentours. La majestueuse Chapelle et le Cimetière marin que l’on longe en descendant vers l’arrivée. Une quinzaine de marcheurs ont ainsi parcouru 9 km et monté 200 m. Un effort spectaculaire pour Isabelle, notre nouvelle trésorière et quelques unes de ses copines.

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Le site des Auzils est situé au cœur du massif de la Clape, dernière avancée du massif des Corbières vers la mer. Les 700 ha du site sont boisés et sont la propriété du conservatoire du littoral.
Les naufragés Le cimetière marin est une longue allée bordée de cénotaphes* en mémoire des marins disparus le 26 février 1797 lors d'un naufrage.
L'ermitage Le jardin de l'ermite doit son existence aux différents ermites qui se sont succédés sur le site.
Le jardin est planté d'arbres, d'arbres fruitiers et de plantes médicinales, des légumes y étaient récoltés par les ermites.

La chapelle La chapelle Notre Dame d'Auzis est située à 130 m d'altitude dans le massif protégé de la Clape.
Construite en 1635, elle a été rénovée de nombreuses fois.
Dans la chapelle, certains ex-voto sont peints directement sur le mur, les originaux ayant été dérobés en 1964.
La chapelle est ouverte de fin mai à fin octobre du mercredi au dimanche.

 

 

Mardi 24  Infatigable, votre Président dirige la randonnée qui va du Pont du Diable de Villemagne à Boussagues. Le ciel est clair mais il fait froid, le vent souffle, nous trouvons de la neige sur le parcours et du verglas occasionnant quelques glissades. C’est probablement pour cette raison que nombre de nos valeureux marcheurs se sont dégonflés. Jean-Paul est le seul mâle a m’avoir accompagné. Par contre il ya sept randonneuses, courageuses qui ne se sont pas laissé intimider et sont fières d’être là, Jean-Paul, intimidé, se cache derrière. C’est une très belle rando de 15.5 km et 450 m de dénivelé. Le Pont du Diable est impressionnant et le village médiéval de Boussagues mérite une visite. A mi-parcours, la place du village nous a offert des bancs et des murets au soleil et à l’abri du vent pour notre casse-croûte. 

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Boussagues, village médiéval

Boussagues, un lieu chargé d’histoire qui permet de remonter le fil du temps.

  • Édifié sur les contreforts des Cévennes et en bordure de la haute vallée de l’Orb et protégé du Grec et de la Tramontane, ce village médiéval fortifié est le témoin de l’histoire de la région tout au long du millénaire.
  • Trois châteaux, 2 églises, des rochers escarpés et creusés, encerclé de plusieurs ruisseaux 4 fontaines, des remparts, des fortifications, des chemins caladés, de vieilles bâtisses médiévales, des ruelles enchevêtrées. Une histoire très riche :  900 ans d’histoire typique de la ruralité languedocienne.
  • En effet, Boussagues apparaît en 1117, se développa et connut son apogée au milieu du XIVème siècle quand elle compta près de 1500 âmes. Ses seigneurs dominaient alors les Hauts Cantons notamment grâce aux richesses minières voisines, argent puis charbon. Plusieurs bouleversements climatiques, sanitaires et sociaux enrayèrent son essor et un lent déclin s’amorçât jusqu’à nos jours..

Vendredi 27 L’œil doux ce n’est pas un regard appuyé de notre bon secrétaire général Denis mais un gouffre spectaculaire au pied d’une falaise dans le massif de la Clape. C’est donc autour de cet étonnant site naturel que Denis a guidé quelques « aécelvistes » (adhérents de l’ASLV) sur un circuit de 9 km et 150 m de dénivelé. Le groupe était réduit mais normal car 19 adhérents plus courageux avaient opté pour suivre Jean-Luc et leur Président à Mont Louis. 

  • Histoire L’eau du gouffre est saumâtre : la salinité, mais aussi le niveau, varient avec la pluviométrie et les mouvements de la mer (distante seulement de 1 500 mètres). La profondeur est d'environ 14 m sur un fond de blocs rocheux. Les explorations nombreuses n'ont montré aucun départ de galerie pénétrable.
  • Site protégé Pour y accéder, il faut garer son véhicule soit sur le parking du domaine de l’Oustalet et suivre le cheminement pédestre vers la bergerie, soit sur le parking du gouffre situé sur la route allant de Fleury à Saint-Pierre-la-Mer.
  • Le gouffre de l’Œil Doux est un cénote situé sur la commune de Fleury dans le massif de la Clape, dans le département de l'Aude. Il est constitué de hautes parois (40 m) calcaires et verdoyantes qui dominent une étendue d’eau vert émeraude.
  • La légende de l'Œil Doux raconte qu'auparavant plusieurs bateaux auraient essayé de pénétrer dans le gouffre afin de déterminer l'endroit où l'Œil Doux se puise dans la mer, mais aucun des bateaux partis n'en est jamais revenu. Ainsi, l'origine de la source de l'Œil Doux reste indéterminée. Une autre légende tenace, surtout destinée aux touristes par le passé, prétendait qu'il était impossible de connaître la profondeur du gouffre. Certains prétendaient même, afin d'étayer ce fait improbable, que l'équipe du commandant Cousteau avait plongé dans les eaux émeraudes, incapable de trouver le fond, ni même l'apercevoir.
  • Les baignades sont interdites dans ce site protégé (zone conservatoire du littoral). Ces règles ne sont cependant pas toujours suivies et de nombreuses personnes s'y baignent et plongent
  • Le gouffre et ses abords sont classés au titre des sites naturels depuis 1978.

 

De vendredi 27 à lundi 30 MONTLOUIS

Ce mois de janvier s’est donc achevé par un séjour neige et raquettes à Mont Louis organisé par Jean-Luc. Comme l’an dernier l’IGESA (Institution de GEstion Sociale des Armées) nous a hébergés dans d’excellentes conditions, chambres spacieuses au 1er étage offrant une belle vue sur la montagne environnante. Bonne restauration, sauf pour le pique-nique, on ne vit pas dans un monde parfait !...

Nous n’étions que 19 mais un groupe soudé qui a bien participé au programme du séjour. Quelques uns d’entre nous chaussaient des raquettes pour la première fois mais tous ont fait au moins une belle randonnée de 5 km et 150 m de dénivelé. Evitons de nous attarder sur le premier parcours choisi, un bon kilomètre de raquettes sur une route goudronnée, ce n’était pas top ! Mais vite oublié par les belles pistes qui ont suivi.

Une demi-journée dans les bains d’eau naturellement chaude de Llo nous a bien nettoyés.

Le séjour aurait été parfait si nous n’avions eu à déplorer une belle entorse au poignet de notre Monique nationale, photographe et doyenne, et la maladie de trois de nos randonneuses. Mais on ne vit pas dans un monde parfait !...

 

  •  La ville de Mont Louis Située dans la partie basse, sous la Citadelle, la ville, ou partie civile, était initialement prévue par Vauban pour accueillir marchands, bourgeois, artisans, gens de métier et un casernement.
  • Les défenses de la ville (remparts, bastions et demi-lunes) furent construites en même temps que la Citadelle. Cependant, l'urbanisation intra-muros, les maisons d'habitation s'édifièrent cinquante ans après l'inauguration de la place.
  • Au sud, la Porte de France et son pont-levis sont l'unique accès à Mont-Louis.
  • Le poste d'octroi (ancien impôt sur l'importation de marchandises) installé sur une des demi-lunes contrôlait l'entrée du porche de la ville.
  • Percé dans le rempart, ce passage en tunnel était sécurisé par un pont-levis aujourd'hui disparu, trois portes, une herse et deux salle de corps-de-gardes.
  • Tout comme sa voisine la militaire, la ville est ceinte de remparts et flanquée de trois bastions : le bastion de la Perche, le bastion Saint-Pierre (rebaptisé bastion Gilles) et le bastion de la Têt. Un fossé sec termine d'encercler les remparts pleins et maçonnés, épais de plusieurs mètres. 
  • De part en part, accrochées au sommet des remparts, des échauguettes (petites tours d'angle) permettent de guetter dans toutes les directions.
  • Ce système de fortification militaire a permis à la cité de Mont-Louis de ne jamais être assiégée. La seule réelle menace engendra une bataille au Col de la Perche, à 3km de la ville, en 1793 et la seule tentative espagnole fut repoussée avant même d'avoir mené l'assaut.
  • Désormais une signalétique patrimoniale permet de déambuler dans la ville à la découverte de son histoire et de son architecture.

Ainsi s’achève ce premier numéro de LA GAZETTE DE L’ASLV , en espérant que sa lecture vous aura intéressés je vous dis :« à bientôt sur les chemins, et sur les pages des prochaines GAZETTES ».

 

NOTA : D'autres photos correspondantes à ces évènements sont visibles sur le site valrasrandolsoisirs.

(1) Malheureusement je n'ai pas pu supprimer l'anglissisme qui apparaît tout en haut.


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